Toute beauté est singulaire. Peintres chinois de la voie excentri

Toute beauté est singulaire. Peintres chinois de la voie excentri
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Imaginer une sorte de catalogue idéal des artistes " excentriques " de notre vieil Occident, c´est feuilleter en esprit des images curieuses, passionnantes souvent, marginales presque toujours. En Chine au contraire l´Excentricité majuscule s´est débrouillée à toute époque pour tenir la dragée haute à l´art officiel. Jusqu´à incarner, aux yeux des esprits libres et de certains lettrés épris d´irrévérence, la part la plus haute de l´expression de la Beauté. Rendant hommage à ces insoumis qui ont sévi sans discontinuer depuis mille ans et plus, François Cheng nous fait savourer deux cent quarante pages durant, ce paradoxe riche de merveilles : en Chine, l´art des farfelus, des trublions, des fols, des mauvaises têtes n´est autre que l´Art à son sommet. On le pressentait après avoir fréquenté Zhu Da (Chu Ta) et Shitao. On était loin de penser que ces deux " exceptions " n´étaient jamais que deux excellences parmi cent autres, parmi mille autres. Il est rare qu´un livre d´art apporte de si bonnes nouvelles.
François Cheng
Né en Chine en 1929, issu d´une famille de lettrés, il entreprend d´abord des études universitaires à Nankin, puis gagne la France. où il s´installe définitivement après 1949. Après des études à la Sorbonne et à l´Ecole pratique des Hautes Etudes, il se lance à son tour dans l´enseignement. Il occupera bientôt une chaire de professeur à l´Institut national des langues et civilisations orientales. Son oeuvre, déjà traduite dans plusieurs pays, est l´aboutissement d´un double itinéraire intérieur : assumer son passé et la meilleure part de sa culture d´origine, et s´initier à la meilleure part de la culture occidentale à travers l´expérience de l´exil. Itinéraire tout à la fois douloureux et exaltant, vécu dans une tension de tous les instants - mais tendu justement chaque jour davantage vers l´unité. c´est-à-dire vers l´Ouvert. L´Art étant bien évidemment l´une des voies privilégiées d´accès à cette unité. On doit à François Cheng, lui-même traducteur et poète de nombreuses études sur la poésie et l´art de la Chine : L´Ecriture poétique chinoise (Seuil, 1977) ; Vide et plein : le langage pictural chinois (Seuil, 1979) ; Entre source et nuage (Albin Michel, 1990), ainsi que plusieurs ouvrages illustrés considérés désormais comme des classiques : L´Espace du rêve : mille ans de peinture chinoise (Phébus, 1980) ; Chu Ta : le génie du trait (Phébus, 1986 ; nouvelle édition 1999) ; Shitao : la saveur du monde (Phébus 1998, prix André Malraux ; nouvelle édition 2002) ; D´où jaillit le chant : la Voie des Fleurs et le Chant des Oiseaux dans la tradition des Song (Phébus, 2000) ; Et le souffle devient signe (L´Iconoclaste, 2001). Venu tard à la fiction ; il a vu son premier roman (Le Dit de Tiayi, Albin Michel, 1998) couronné par le prix Femina ; le même éditeur a publié ensuite L´éternité n´est pas de trop (2002). Il est enfin l´auteur de plusieurs recueils qui l´ont imposé comme l´un des meilleurs poètes de l´époque : Trente-six poèmes d´amour (Unes, 1997) ; Cantos toscans (Unes, 1999) ; Double chant (Encre marine, 1998 - nouvelle édition, 2000 -, prix Roger Caillois) ; Qui dira notre nuit (Arfuyen, 2001) ; Le long d´un amour (Arfuyen, 2003) ; Le Livre du Vide médian (Albin Michel, 2004). Le 13 juin 2002, François Cheng a été élu à l´Académie française.
François Cheng
Né en Chine en 1929, issu d´une famille de lettrés, il entreprend d´abord des études universitaires à Nankin, puis gagne la France. où il s´installe définitivement après 1949. Après des études à la Sorbonne et à l´Ecole pratique des Hautes Etudes, il se lance à son tour dans l´enseignement. Il occupera bientôt une chaire de professeur à l´Institut national des langues et civilisations orientales. Son oeuvre, déjà traduite dans plusieurs pays, est l´aboutissement d´un double itinéraire intérieur : assumer son passé et la meilleure part de sa culture d´origine, et s´initier à la meilleure part de la culture occidentale à travers l´expérience de l´exil. Itinéraire tout à la fois douloureux et exaltant, vécu dans une tension de tous les instants - mais tendu justement chaque jour davantage vers l´unité. c´est-à-dire vers l´Ouvert. L´Art étant bien évidemment l´une des voies privilégiées d´accès à cette unité. On doit à François Cheng, lui-même traducteur et poète de nombreuses études sur la poésie et l´art de la Chine : L´Ecriture poétique chinoise (Seuil, 1977) ; Vide et plein : le langage pictural chinois (Seuil, 1979) ; Entre source et nuage (Albin Michel, 1990), ainsi que plusieurs ouvrages illustrés considérés désormais comme des classiques : L´Espace du rêve : mille ans de peinture chinoise (Phébus, 1980) ; Chu Ta : le génie du trait (Phébus, 1986 ; nouvelle édition 1999) ; Shitao : la saveur du monde (Phébus 1998, prix André Malraux ; nouvelle édition 2002) ; D´où jaillit le chant : la Voie des Fleurs et le Chant des Oiseaux dans la tradition des Song (Phébus, 2000) ; Et le souffle devient signe (L´Iconoclaste, 2001). Venu tard à la fiction ; il a vu son premier roman (Le Dit de Tiayi, Albin Michel, 1998) couronné par le prix Femina ; le même éditeur a publié ensuite L´éternité n´est pas de trop (2002). Il est enfin l´auteur de plusieurs recueils qui l´ont imposé comme l´un des meilleurs poètes de l´époque : Trente-six poèmes d´amour (Unes, 1997) ; Cantos toscans (Unes, 1999) ; Double chant (Encre marine, 1998 - nouvelle édition, 2000 -, prix Roger Caillois) ; Qui dira notre nuit (Arfuyen, 2001) ; Le long d´un amour (Arfuyen, 2003) ; Le Livre du Vide médian (Albin Michel, 2004). Le 13 juin 2002, François Cheng a été élu à l´Académie française.