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Toute beauté est singulaire. Peintres chinois de la voie excentri

Toute beauté est singulaire. Peintres chinois de la voie excentri

Toute beauté est singulaire. Peintres chinois de la voie excentri

Editorial: P.U.Rennes

Pàgines: 237

Any: 2004

EAN: 9782752900296

61,20 €
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Imaginer une sorte de catalogue idéal des artistes " excentriques " de notre vieil Occident, c´est feuilleter en esprit des images curieuses, passionnantes souvent, marginales presque toujours. En Chine au contraire l´Excentricité majuscule s´est débrouillée à toute époque pour tenir la dragée haute à l´art officiel. Jusqu´à incarner, aux yeux des esprits libres et de certains lettrés épris d´irrévérence, la part la plus haute de l´expression de la Beauté. Rendant hommage à ces insoumis qui ont sévi sans discontinuer depuis mille ans et plus, François Cheng nous fait savourer deux cent quarante pages durant, ce paradoxe riche de merveilles : en Chine, l´art des farfelus, des trublions, des fols, des mauvaises têtes n´est autre que l´Art à son sommet. On le pressentait après avoir fréquenté Zhu Da (Chu Ta) et Shitao. On était loin de penser que ces deux " exceptions " n´étaient jamais que deux excellences parmi cent autres, parmi mille autres. Il est rare qu´un livre d´art apporte de si bonnes nouvelles.
François Cheng
Né en Chine en 1929, issu d´une famille de lettrés, il entreprend d´abord des études universitaires à Nankin, puis gagne la France. où il s´installe définitivement après 1949. Après des études à la Sorbonne et à l´Ecole pratique des Hautes Etudes, il se lance à son tour dans l´enseignement. Il occupera bientôt une chaire de professeur à l´Institut national des langues et civilisations orientales. Son oeuvre, déjà traduite dans plusieurs pays, est l´aboutissement d´un double itinéraire intérieur : assumer son passé et la meilleure part de sa culture d´origine, et s´initier à la meilleure part de la culture occidentale à travers l´expérience de l´exil. Itinéraire tout à la fois douloureux et exaltant, vécu dans une tension de tous les instants - mais tendu justement chaque jour davantage vers l´unité. c´est-à-dire vers l´Ouvert. L´Art étant bien évidemment l´une des voies privilégiées d´accès à cette unité. On doit à François Cheng, lui-même traducteur et poète de nombreuses études sur la poésie et l´art de la Chine : L´Ecriture poétique chinoise (Seuil, 1977) ; Vide et plein : le langage pictural chinois (Seuil, 1979) ; Entre source et nuage (Albin Michel, 1990), ainsi que plusieurs ouvrages illustrés considérés désormais comme des classiques : L´Espace du rêve : mille ans de peinture chinoise (Phébus, 1980) ; Chu Ta : le génie du trait (Phébus, 1986 ; nouvelle édition 1999) ; Shitao : la saveur du monde (Phébus 1998, prix André Malraux ; nouvelle édition 2002) ; D´où jaillit le chant : la Voie des Fleurs et le Chant des Oiseaux dans la tradition des Song (Phébus, 2000) ; Et le souffle devient signe (L´Iconoclaste, 2001). Venu tard à la fiction ; il a vu son premier roman (Le Dit de Tiayi, Albin Michel, 1998) couronné par le prix Femina ; le même éditeur a publié ensuite L´éternité n´est pas de trop (2002). Il est enfin l´auteur de plusieurs recueils qui l´ont imposé comme l´un des meilleurs poètes de l´époque : Trente-six poèmes d´amour (Unes, 1997) ; Cantos toscans (Unes, 1999) ; Double chant (Encre marine, 1998 - nouvelle édition, 2000 -, prix Roger Caillois) ; Qui dira notre nuit (Arfuyen, 2001) ; Le long d´un amour (Arfuyen, 2003) ; Le Livre du Vide médian (Albin Michel, 2004). Le 13 juin 2002, François Cheng a été élu à l´Académie française.

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