La querelle des dispositifs: cinéma - installations, expositions

La querelle des dispositifs: cinéma - installations, expositions
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Dites-moi au moins l´argument de la querelle. - Oh ! il est si simple qu´il paraît pauvre face à tant de points de vue qui aménagent plus ou moins une dilution du cinéma dans l´art contemporain, et son histoire à l´intérieur de l´histoire de l´art. La projection vécue d´un film en salle, dans le noir, le temps prescrit d´une séance plus ou moins collective, est devenue et reste la condition d´une expérience unique de perception et de mémoire, définissant son spectateur et que toute situation autre de vision altère plus ou moins.
Et cela seul vaut d´être appelé "cinéma". - Vous ne suggérez tout de même pas une primauté de l´expérience du spectateur de cinéma sur les expériences multiples du visiteur-spectateur des images en mouvement de l´art dont on tend à le rapprocher? - Evidemment non. Il s´agit simplement de marquer qu´en dépit des passages opérant de l´une aux autres et inversement, ce sont là deux expériences trop différentes pour qu´on accepte de les voir confondues.
On n´oblige personne à se satisfaire de la "vision bloquée" de la salle de cinéma. Ce "désert de Cameraland", disait Smithson, ce "coma permanent". On peut préférer la flânerie, la liberté du corps et de l´esprit, la méditation libre, l´éclair de l´idée. On peut aussi, comme Beckett, se sentir "mieux assis que debout et couché qu´assis". Simplement, chaque fois cela n´est pas pareil, on ne sent ni on ne pense vraiment les mêmes choses.
Bref, ce n´est pas le même corps. D´où la nécessité de marquer des pôles opposés pour mieux saisir tant de positions intermédiaires.