Nazisme et Révolution


Nazisme et Révolution

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Histoire théologique du national-socialisme 1789-1989.
Il faut partir de la révolution française pour comprendre l´épanouissement du nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité.
Cette thèse, iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C´est en effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans toute l´Europe une déchirure politique qui, malgré l´oeuvre unitaire de Bismarck, n´était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne qu´en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à vif la déchirure allemande. Parce qu´il prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s´est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce problème lancinant de la réfection de l´unité nationale, en faisant confluer ces deux héritages sur la personne d´un meneur charismatique. Plus fort encore, Hitler, jusqu´au moment de rédiger son testament politique, est resté dans la ligne de ce centrisme, comme s´il entendait ménager l´avenir. 93361
Il faut partir de la révolution française pour comprendre l´épanouissement du nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité.
Cette thèse, iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C´est en effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans toute l´Europe une déchirure politique qui, malgré l´oeuvre unitaire de Bismarck, n´était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne qu´en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à vif la déchirure allemande. Parce qu´il prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s´est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce problème lancinant de la réfection de l´unité nationale, en faisant confluer ces deux héritages sur la personne d´un meneur charismatique. Plus fort encore, Hitler, jusqu´au moment de rédiger son testament politique, est resté dans la ligne de ce centrisme, comme s´il entendait ménager l´avenir. 93361