La grande récession: une chronique pour comprendre

La grande récession: une chronique pour comprendre
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Analyste au scalpel de la Grande Récession qui a germé à partir de 2005 en Occident pour se déployer avec force à compter de 2008, Jean-Luc Gréau a très tôt mis en relief, malgré l´aveuglement de la plupart des économistes, la gravité «systémique» de la crise financière de 2007 et 2008, centrée sur le marché de la dette privée américaine. Il a dénoncé le leurre d´un rétablissement définitif de l´Occident après le rebond de 2009 et définit la crise européenne depuis l´hiver 2010 comme ayant sa source non pas dans la défaillance des pays les plus fragiles ou les plus irresponsables, mais dans le credo d´une concurrence illimitée, que nulle autre puissance dans le monde n´a fait sien à ce jour.
Il a indiqué comment la France est acculée à une politique de survie, sous la menace d´une double faillite des banques et des États en Europe. Ce faisant, il n´a cessé de mesurer les décalages incessants entre le discours de l´économie institutionnalisée (FMI, OCDE, Commission européenne) et la réalité économique vécue par les peuples et par les entreprises. L´expérience néolibérale n´est pas, comme on le clame souvent, une déréglementation aveugle, mais une organisation nouvelle, ancrée au premier rang sur les banques centrales indépendantes et les agences de notation, qui a libéré les économies de toute réglementation, contraint l´État à un retrait stratégique et organisé la prise en charge des marchés par les institutions de marché.
C´est de ce pouvoir, dissimulé dans les infrastructures financières occidentales et d´autant plus difficile à atteindre qu´il se présente comme un fait de la nature, que l´économie mondiale paie l´échec.
C´est de ce pouvoir, dissimulé dans les infrastructures financières occidentales et d´autant plus difficile à atteindre qu´il se présente comme un fait de la nature, que l´économie mondiale paie l´échec.