La Révolution abolitionniste

La Révolution abolitionniste
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Dans cette nouvelle étude d´histoire globale, Olivier Grenouilleau revisite à neuf les trois grandes dimensions d´un très vieux sujet : chronologique, en remontant dans le passé à partir des XVIIIe et XIXe siècles, parfois jusqu´à l´Antiquité ; géographique, en portant le regard au-delà du monde occidental, jusqu´à la Chine, au Japon et aux mondes musulmans ; thématique, en dépassant l´histoire des religions, pour se pencher sur l´analyse de la pensée et des pratiques politiques, la géopolitique et les relations internationales.
Loin de se réduire à la France et à Victor Schoelcher ou aux États-Unis et à l´Atlantique colonial, la question de l´abolitionnisme couvre en effet un large spectre. Si l´esclavage n´est jamais allé de soi (sinon pourquoi aurait-on inventé tant d´alibis pour le légitimer ?), ce n´est qu´à partir de la fin du XVIIIe siècle que des hommes se sont élevés afin non de le réformer ou de "l´humaniser", mais de l´abolir.
L´auteur montre que ce caractère profondément révolutionnaire et largement méconnu du projet abolitionniste se conjuguait avec un réformisme de l´action. Apparu autour de quelques hommes inscrits dans des réseaux internationaux, il s´est incarné dans la création de sociétés abolitionnistes, qui, via la Grande-Bretagne, parviendront à le transformer en une croisade planétaire. Quoique fondé sur des valeurs profanes et religieuses, l´abolitionnisme dut sans cesse se justifier sur le terrain de l´utile, et notamment de l´économie politique.
Cela n´alla pas sans des relations ambiguës entre abolitionnisme et colonisation, au nom d´un "commerce légitime" avec l´Afrique en particulier. Au final, Olivier Grenouilleau montre comment le projet abolitionniste a pu s´élever d´un combat solitaire de quelques individus à un phénomène global inaugurant une liste ininterrompue de conquêtes au nom des droits de l´homme.
Loin de se réduire à la France et à Victor Schoelcher ou aux États-Unis et à l´Atlantique colonial, la question de l´abolitionnisme couvre en effet un large spectre. Si l´esclavage n´est jamais allé de soi (sinon pourquoi aurait-on inventé tant d´alibis pour le légitimer ?), ce n´est qu´à partir de la fin du XVIIIe siècle que des hommes se sont élevés afin non de le réformer ou de "l´humaniser", mais de l´abolir.
L´auteur montre que ce caractère profondément révolutionnaire et largement méconnu du projet abolitionniste se conjuguait avec un réformisme de l´action. Apparu autour de quelques hommes inscrits dans des réseaux internationaux, il s´est incarné dans la création de sociétés abolitionnistes, qui, via la Grande-Bretagne, parviendront à le transformer en une croisade planétaire. Quoique fondé sur des valeurs profanes et religieuses, l´abolitionnisme dut sans cesse se justifier sur le terrain de l´utile, et notamment de l´économie politique.
Cela n´alla pas sans des relations ambiguës entre abolitionnisme et colonisation, au nom d´un "commerce légitime" avec l´Afrique en particulier. Au final, Olivier Grenouilleau montre comment le projet abolitionniste a pu s´élever d´un combat solitaire de quelques individus à un phénomène global inaugurant une liste ininterrompue de conquêtes au nom des droits de l´homme.