Dénoncer les juifs sous l´Occupation

Dénoncer les juifs sous l´Occupation
Paris, 1940-1944
Omniprésente dans l´imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n´avait pourtant jamais fait l´objet d´une étude systématique. L´ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d´Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l´Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s´interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C´est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu´aux dernières heures de l´Occupation.
Omniprésente dans l´imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n´avait pourtant jamais fait l´objet d´une étude systématique. L´ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d´Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l´Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s´interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C´est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu´aux dernières heures de l´Occupation.