Entre les deux il n´y a rien

Entre les deux il n´y a rien
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Sense existències ara
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A l´orée des années soixante-dix, à Paris, à Rome, à Berlin, les mouvements de contestation nés dans le sillage des manifestations étudiantes de 68 se posent tous peu ou prou en même temps la question du recours à la lutte armée et du passage à la clandestinité. S´ils y répondent par la négative en France, ce n´est pas le cas en Allemagne ni en Italie, mais pour les trois pays s´ouvre une décennie de violence politique ouverte ou larvée qui laissera sur le carreau des dizaines et des dizaines de morts, sans compter ceux qui, restés vivants mais devenus fantômes, s´en sont allés peupler les années quatre-vingt de leurs regrets, leurs dépressions ou leur cynisme.
Témoin de cette décennie de rage, d´espoir et de verbe haut, le narrateur s´éveille au désir et à la conscience politique, qui sont tout un, mais quand son tour viendra d´entrer dans le grand jeu du monde, l´espoir de ses aînés se sera fracassé sur les murs de la répression ou dans des impasses meurtrières. Il aura pourtant eu, dans un bref entretemps, loisir de s´adonner aux très profonds bonheurs comme aux grandes détresses de la politique et du corps aux côtés de tous ceux qui, de Berlin à Bologne, de Billancourt à Rome, de Stammheim à Paris, tentèrent de combattre les forces mortifères qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, s´attachèrent à faire de l´Europe le continent à bout de souffle où nous vivons encore.
Témoin de cette décennie de rage, d´espoir et de verbe haut, le narrateur s´éveille au désir et à la conscience politique, qui sont tout un, mais quand son tour viendra d´entrer dans le grand jeu du monde, l´espoir de ses aînés se sera fracassé sur les murs de la répression ou dans des impasses meurtrières. Il aura pourtant eu, dans un bref entretemps, loisir de s´adonner aux très profonds bonheurs comme aux grandes détresses de la politique et du corps aux côtés de tous ceux qui, de Berlin à Bologne, de Billancourt à Rome, de Stammheim à Paris, tentèrent de combattre les forces mortifères qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, s´attachèrent à faire de l´Europe le continent à bout de souffle où nous vivons encore.